Au Moyen-Âge, les documents étaient écrits sur des papiers mais bien souvent sur des parchemins (peaux animales) que l’on roulait sur eux-même ou sur un bâton. Ce sont ce qu’on appelait aux 14e et 15e siècles les rollets.
Les rollets, contrairement aux rôles, sont des documents de petite taille souvent peu importants au bout desquels on arrivait rapidement.
Ainsi celui qui était au bout de son rollet n’avait plus rien à lire ou à dire. Puis au 17e siècle, l’expression évolue, être au bout de son rollet signifie ne plus savoir que dire à la fin de son discours ou bien ne plus savoir comment continuer ce qu’on avait entrepris ou même ne plus savoir comment trouver de quoi vivre.
Le rollet fait place au rouleau dès le 18e siècle et c’est au 19e siècle que l’expression “être au bout du rouleau” prend son sens actuel d’être à la fin de ses “ressources”, d’autant plus que le rouleau matérialise aussi les pièces que l’on conditionne ainsi pour les compter.
De nos jours, être au bout du rouleau, c’est être épuisé autant physiquement que mentalement et parfois même être à court de ressources financières.