ou “advienne que pourra!” . Cette expression apparaît pour la première fois dans la Farce de Maître Mimin (vers 1450-1500) sous la forme “vogue la gallée” et fut popularisée à la Renaissance par Rabelais et Montaigne.
Elle exprime le fatalisme: ce qui doit arriver arrivera, il faut laisser faire le cours des choses, seul le destin décide.
Il s’agit d’une métaphore. La galère était un bateau lourd, de forme très allongée, propulsé par la force des rames actionnées par les galèriens (prisonniers et esclaves) qu’elle transportait.
Du fait de son inertie, lorsque la galère voguait sur l’eau, il lui était presque impossible de pouvoir changer de direction et le navire était obligé de poursuivre la voie sans autre choix.