Au 15e siècle, pour dire d’une personne qu’elle avait des bons comme des mauvais côtés, on disait qu’elle était mi-figue mi-raisin.
Au 14e siècle, les figues et les raisins (secs) étaient des fruits que l’on mangeait pendant le Carême.
À partir du 15e siècle, on oppose la figue qui a une connotation négative et dont le mot peut aussi être synonyme de “crotte” ou “fiente” ! au raisin savoureux et sucré.
La “mi” signifie la moitié et signe donc l’ambivalence entre les deux fruits mais aussi une notion de reciprocité.
Ce n’est qu’au 17e siècle que la locution prend le sens qu’on lui connait aujourd’hui. À savoir, le caractère d’une personne qui peut être à la fois de bonne et mauvaise humeur ou qui a des comportements contradictoires, qui pourrait même être un peu lunatique.