132. Prendre en grippe

Prendre en grippe quelqu’un, c’est éprouver de l’aversion ou de l’hostilité pour quelqu’un. Au 14e siècle, une grippe est une sorte de crochet ou de harpon qui sert à attraper des objets. Dans le langage courant, la grippe désignera donc une “humeur” plutôt mauvaise et ainsi prendre quelqu’un en grippe, c’est avoir de la haine Lire plus …

131. Prêter main forte

C’est apporter son aide et son soutien. Au 15e siècle, deux expressions coexistaient: prêter main forte qui désignait l’aide apportée par les forces publiques pour maintenir l’ordre. tenir main forte qui voulait dire venir en aide à quelqu’un. Finalement c’est la première expression qui fut conservée dans le langage courant mais avec la signification de Lire plus …

130. Pêcher en eau trouble

Cette expression signifie “profiter du désordre, d’une situation confuse pour en tirer son avantage“. Datant du 15e siècle, cette expression serait elle-même tirée d’une locution grecque. Pêcher en eau trouble, ce n’est pas facile; la pêche est incertaine d’autant plus si l’eau n’est ni claire ni translucide. Aussi l’on comprend alors la métaphore: on essaie Lire plus …

129. Partir en croisade

Si à l’origine, l’expression est à prendre au pied de la lettre, c’est-à-dire le départ des chevaliers en croisade, maintenant elle signifie que l’on part en lutte, que l’on mène des actions collectives contre une cause qui nous semble juste. Huit croisades furent menées entre 1095 et 1270. Les chevaliers partaient pour Jérusalem dans le Lire plus …

128. Prendre du bon temps

Prendre du bon temps, c’est s’amuser, se divertir, profiter de la vie. “Le bon temps” au 15e siècle, c’était le temps d’avant, celui qu’on regrette avec nostalgie, que l’on pense meilleur que celui qu’on vit au présent. “Le bon temps”, c’est le temps d’autrefois, des temps jadis où pensait-on il faisait bon vivre. L’idée de Lire plus …

127. Payer son tribut à la nature

Lorsqu’on paye son tribut à la nature, c’est que l’on meurt. Cette expression est donc synonyme du verbe “mourir“. Elle remonte au 15e siècle et permet de rassurer sur ce qu’est la mort: inévitable et nécessité biologique. Elle repose sur l’idée qu’un pacte existe entre l’homme et la nature et que cette dernière scellerait le Lire plus …

125. Prendre son mal en patience

C’est supporter sa peine avec résignation. Expression attestée depuis le 12e siècle, elle met en avant une vertu: la patience qui permet souvent de surmonter toutes les incommodités et les difficultés dont le “mal”, c’est-à-dire quelque chose qui nous contrarie.

124. Prendre une personne au mot

C’est accepter une proposition de quelqu’un qui ne pensait pas être pris au sérieux. Au 15e siècle, le “mot” est une offre de prix et donc à cette époque, prendre au mot, c’est accepter l’offre faite par quelqu’un. D’ailleurs, lorsque l’on “donnait son dernier mot”, c’est que l’on concluait une affaire et que l’on s’était Lire plus …

123. Passer du coq à l’âne

Passer ou sauter du coq à l’âne signifie que l’on passe d’un sujet à un autre totalement différents sans transition et que l’on tient des propos incohérents. Au 14e siècle, on disait déjà “saillir du coq à l’asne” puis au 15e siècle, “sauter du coq à l’asne”. On ne sait pas la raison de l’opposition Lire plus …