125. Prendre son mal en patience

C’est supporter sa peine avec résignation. Expression attestée depuis le 12e siècle, elle met en avant une vertu: la patience qui permet souvent de surmonter toutes les incommodités et les difficultés dont le “mal”, c’est-à-dire quelque chose qui nous contrarie.

124. Prendre une personne au mot

C’est accepter une proposition de quelqu’un qui ne pensait pas être pris au sérieux. Au 15e siècle, le “mot” est une offre de prix et donc à cette époque, prendre au mot, c’est accepter l’offre faite par quelqu’un. D’ailleurs, lorsque l’on “donnait son dernier mot”, c’est que l’on concluait une affaire et que l’on s’était Lire plus …

123. Passer du coq à l’âne

Passer ou sauter du coq à l’âne signifie que l’on passe d’un sujet à un autre totalement différents sans transition et que l’on tient des propos incohérents. Au 14e siècle, on disait déjà “saillir du coq à l’asne” puis au 15e siècle, “sauter du coq à l’asne”. On ne sait pas la raison de l’opposition Lire plus …

122. Prendre une prune

Prendre une prune, c’est écoper d’une amende. Cette expression date du 20e siècle mais trouve ses origines dès le 13e siècle. La prune était alors synonyme de “coup”, de “chance” ou “de chose sans valeur“. Cette signification du mot “prune” date de l’époque des croisades. En effet, lors de la 2nde croisade en l’an de Lire plus …

121. Qui se fait brebis, le loup le mange

Ce proverbe date du 15e siècle et est synonyme d’une expression plus récente “Trop bon, trop con”. Autrement dit, les personnes trop gentilles encourageraient les personnes malveillantes à leur nuire. La brebis représente ici la faiblesse et la soumission alors que le loup est le prédateur qui s’attaque aux personnes vulnérables. Ainsi, pour résister aux Lire plus …

118. Qui m’aime me suive

Cette expression signifie que ceux qui ont de l’affection ou de l’estime pour quelqu’un le soutiennent. Elle date du 13e siècle. Il s’agit en réalité de la devise du roi Philippe VI de Valois. Quand il partit en guerre contre les bourgeois de Bruges, il demanda aux barons de l’accompagner à la bataille du Mont Lire plus …

117. Qui dort dîne

Ce dicton, affiché dès le 18e siècle dans toutes les auberges, pourrait avoir deux origines différentes: la première est médiévale: le voyageur qui voulait trouver le gîte dans une auberge était contraint de payer le dîner s’il voulait y dormir. la deuxième est proposée par le linguiste Alain Rey qui affirme que cette expression signifie Lire plus …