Cette expression existerait dès le 12e siècle sous la forme “denier Dieu” puis à partir du 15e siècle comme “denier à Dieu”. Le denier est une pièce d’argent qui équivaut au douzième d’un sol ou à 2 mailles.
Dès le 13e siècle, l’expression “denier Dieu” est utilisée pour évoquer la somme versée comme obole ou contribution notamment pour le clergé.
Au 15e siècle, l’expression de “denier à Dieu” ou “denier de Dieu” désigne la pièce d’argent que l’on va donner pour confirmer une entente verbale (une sorte de “tope là!”). Le denier à Dieu est en fait une sorte d’acompte.
La coutume s’est perpétuée perdant néanmoins son aspect religieux et elle revêt maintenant un caractère symbolique pour sceller le début d’une bonne entente. “Donner le denier à Dieu” signifie également verser une somme en tribut, il s’agit parfois d’une contribution aux œuvres de charité.