Cette expression signifie “déployer une énergie surhumaine, une activité intense”. Elle peut aussi qualifier quelqu’un qui a des mœurs légères et qui est animé par le désir érotique.
Au Moyen-Âge, la vie des gens est largement soumise aux règles et dogmes de l’Église Catholique. Le but de l’existence des gens d’alors est d’accéder au Paradis après leur mort. On craint alors plus que tout le malin. De ce fait, on a toujours attribué au diable des pouvoirs surnaturels.
Au 14e siècle, on pensait donc que lorsque le diable s’emparait des corps, ceux-ci se mouvaient avec une vivacité surnaturelle. Ainsi cette expression est-elle souvent utilisée pour reprocher l’agitation d’un enfant particulièrement turbulent par exemple.
Durant les années folles, du fait de la parution du roman éponyme de Raymond Radiguet en 1923, l’expression prend une connotation érotique: le diable représentant le désir alors que le corps s’apparente à la chair.